giovedì 22 luglio 2021

un témoignage

Je voudrais saisir l'occasion pour vous témoigner l'ouverture que m'as réservé ce premier pas en poésie.

C'était ma toute première participation et mon tout premier prix dans le domaine de la poésie. A la suite de ce dernier j'ai rçu beaucoup d'autres prix et je suis entré en contact avec les jeunes poètes dynamiques de différents coins du monde.
 
Daquin Cédric Awouafak, Cameroun
Lauréat du concours de poésie Matiah Eckhard 2018

martedì 8 giugno 2021

Les Lauréats du concours de poésie Matiah Eckhard édition 2021

Nous avons reçu de magnifiques poèmes cette année pour le concours Matiah Eckhard!

Il a été très difficile pour le jury de choisir parmi cette récolte poétique vaste et multiforme provenant du monde entier...

Nous avons la joie de partager avec vous les poèmes des lauréats de notre concours de poésie 




 Mon illumination 

J’écris sur le papier, l’infini de mes pensées,

J’illumine, par les mots, l’obscurité de mes maux,

Je rêve, lettre par lettre, d’ôter la douleur de mes sanglots,

Et je révèle, avec ma plume, la tristesse de mes nuits étoilées.

 

Enfant de la lune, mon esprit ne cesse de scintiller dans les cieux,

Effleurée par la brume, mon regard plonge dans l’âme ensoleillée de ses yeux,

Cette lueur, douce, mélodieuse et suave panse le chagrin de mon cœur,

Par son éclat qui traverse les nuages, s’éteignent mes craintes, mes peines et mes peurs.

 

Les astres, à chaque instant, me murmurent tous les secrets de l’univers,

Dès lors, mon corps abandonné, nos ressources dans une galaxie imaginaire.

La Voie lactée me sourit et ma peau frissonne de cette étreinte,

Ainsi, le cosmos s’est adouci et la lumière efface mes pleurs et mes plaintes.

 

Déjà, la volupté de la vie, en mon âme vibrante s’est recueillie,

Comme une histoire fleurie, les cicatrices pesantes ont guéri.

Soudain, bouleversée par le monde, je contemple la nature éperdue,

Et même quand l’orage gronde, le bonheur demeure à jamais suspendu.

 

Infiniment seule face à la pureté et la lucidité du firmament,

j’entends, au loin, raisonner le rire du soleil, innocemment,

Cette mélodie harmonieuse, tendre et touchante, apaise l’agonie de mon être

Car dans ce cri désespéré, muet et poignant, ce sont des ailes que les constellations me font naître.

 

Désormais, les larmes, tel un soupir ineffable, dans les étoiles se meurent,

Déjà le nouvel ange, des traces ineffaçables, crée l’esquisse d’une fleur,

Alors, un teint vermeil, poétique et brillant éclot aux yeux de l’univers,

De ce secret, comme la lune, luisant, est engendrée, éternellement, la plus belle des lumières.

 

 

Clara Makhoul

première année de faculté de médecine à Lyon

Premier prix Université

 

 

Le funambule

Tu as peur du temps qui passe, du cadran

Petit funambule toujours en équilibre

Tu voudrais que s'arrête le temps

Car ta vie n'a jamais tenu à rien de plus qu'un fil

 

En dessous de toi, les appels de ton passé

Ils t'attirent, te réclament

Tu veux t'y perdre, y plonger

Mais ils te consument comme une flamme

 

Au-dessus de toi, les pleurs des êtres aimés

Tu veux les rejoindre, tu veux mourir

Éviter les épreuves que t'inflige ta destinée

Mais la vie ne t'offrira pas ce plaisir

 

Tu es paralysé sur la limite de l'instant

Si tu avances d'un pas, le moment passera

Ne restes pas sur place, n'écoute pas leurs chants

Les voies du passé sont des tumultes de dystopia

 

Face à toi, au bout du fil, le futur

Regarde devant toi, avance un pied après l'autre

Même si parfois, continuer malgré les blessures est trop dur

Le temps qui passe sera toujours nôtre

 

Jennifer Sabatini

Lycée Georges Cuvier de Montbéliard (25200)

Premier prix ex aequo Lycée

 

     Wildlife

Je suis un loup

Je ne suis pas un chien.

Je n'entends ni ne comprends ce que disent ces humains.

 

Dehors

 

Une quantité infinie de fleurs

Bourgeonnent dans mon esprit

Chacune est une unique odeur,

Aucune ne m'est ennemie.

 

Grouillant de créatures singulières,

Le sol se fissure sous mes pas légers.

Je me dégage d'une branche de lierre ;

Des cris rauques montent du fond de la forêt.

 

J'écoute ;

 

Les sons me submergent, venant de toutes parts

Je me noie dans cet océan d'identités,

Me fait emporter par cette marée.

Mes pas me mènent au hasard.

 

Des voix inaudibles me hurlent des paroles insensées,

Je les confonds avec le vent.

Libre pour l'instant.

 

Puis voilà qu'on m'arrache à mon Eden ;

Un pied posé, sitôt retiré de ce Havre de paix.

Cette tentative de fuite était bien vaine,

Car on finit toujours par être ramené à la réalité.

 

Je ne suis pas vraiment un loup,

Même si certains jours, j'en aurais bien besoin.

Car j'entends, mais ne comprends pas les humains.

 

Marilou FLÉCHIER

Lycée Théophile Roussel Saint-Chély-d'Apcher (48)

Premier prix ex aequo Lycée

 

 

 

 

Les mots des maux

 Les mots

Me transpercent avec violence,

Fissurent mon innocence.

Je sens les failles envahir

Mon cœur, déjà je soupire

Anesthésiée,

Je manque d’air

J’ai tant souffert

Que je ne sais plus

Quel est

Le goût de mes larmes salées

Qui souhaitent rejoindre l’océan

Et moi, me perdre dedans,

Oublier

Fin,

Fin de l’histoire,

On me dit de garder espoir

Mais c’est dur

Dur comme la pierre,

Comme la terre et les barrières

Les murs.

C’est dur d’exister,

De s’adapter,

De rester humain

Solidarité,

Cinq syllabes qui veulent tout dire

« Pour le meilleur et pour le pire,

Ensemble »

Moi je tremble

Sur qui compter ?

Je ne veux pas m’engager,

Pour ensuite regretter,

Abandonner

Et toujours les piques reviennent

Me faisant plus de peine

Que la veille

Est-ce que je paye

Une erreur passée

Ou est-ce par simple méchanceté ?

Les rires continuent

Autour de moi

Je n’ai pas le choix

J’ai cru

Que cela s’arrêterait

Par magie

Que le monstre endormi

S’apaiserait

Envolés,

Je les croyais partis

Mais ce n’était pas fini

Revenus comme des coups de marteau

Ils ont rouvert mes plaies

A peine cicatrisées.

Désormais

Je suis traquée

Et le repos

M’est interdit.

Le sourire est banni

Demeure, incessante,

La peur des paroles tranchantes,

La peur de tout, les pressentiments

Qui me parcourent lorsqu’on me ment.

Sans arrêt, derrière leurs visages,

Les mirages

Raconter, le poing serré,

C’est compliqué, je le sais.

Vous serez écoutés

C’est ce qu’on dit

Mais est-ce vrai ?

Être détruit

Cela peut se faire

En un instant

Se taire,

C’est constamment

Recoller les morceaux,

Cela prend du temps

Il faut

Ecouter ce qu’on ressent

Réussir,

A se libérer

Réussir,

A parler.

 

Esther Maurel

4e au Collège Nina Simone de Lille

Premier prix ex aequo Collège

 

 

 

    Poème

 

Je me suis réveillé sur le sable chaud et ambré. Les arbres autour

de moi formaient des arches d’émeraude. Je me levai voulant

explorer la forêt endormie. J’ai réveillé les fougères somnolentes

en les caressant doucement du bout de mes doigts et j’ai ri aux

galets de soie près du ruisseau ardent.

 

Derrière moi se trouvait la forêt d’ombre jaune qu’aucun rayon de

lumière ne perçait. Les branches au-dessus de moi s’écartaient à

chacun de mes pas.

 

Alors je me suis dirigé vers un lac solaire avec des gemmes de

bonheur.

 

A la fin du chemin de terre se trouvait une grotte d’azur ! J’ai

couru jusqu’à la voûte rose pour ouvrir le calice de la vie et voir

ce qui se cachait à l’intérieur. Là dansaient l’amitié et la

magie du monde.

 

Un océan de volupté m’enveloppa.

 

 

Clémentine HUC 5e6

Collège de Saint-Gély

Premier prix ex aequo Collège

 

 

 

Mentions spéciales Université

Abdala Ismaël Massanga, Je suis amour, amour je suis,

19 ans, Ecole normale supérieure de l’Université Marien Ngouabi (Congo)

 

Anne-Laure Rivière, Péripéties métropolitaines,

22 ans, Université Paris 1 Sorbonne

 

Astrid Dylane Medjo Essam, Mes vieux,

24 ans, Douala (Cameroun)

 

Clémence Caulier, Ombre d’une bonne étoile,

19 ans, Erquinghem-le-sec (59)

 

Dô Dao, Mon rêve d’hier et d’aujourd’hui,

23 as, Étudiant en Lettres Modernes - Université Norbert Zongo de Koudougou (Burkina Faso)

 

Hamidou ZONGA, Je crie, j’écris,

23 ans, Ouagadougou (Côte d’Ivoire)

 

Kossi Ruben ZOTO, Fautes et Regrets

20 ans, étudiant en droit, Université de Lomé (Togo)

 

Margaux Gambier, Laissez-moi écrire encore

23 ans, Fontaine sur Somme (80)

 

Miclose Mauricelle Fotue Youovop, Pour l’éthique de la terre

22 ans, Yaoundé (Cameroun)

 

Niklovens Fransaint, Le bruissement des petites pierres,

24 ans, Université Paris Saclay (Bezons, 95)

 

Sharon Ngandu Biangula, Les oubliés du Père Noël

25 ans, Université de Kinshasa (RDC)

 

Tristell Mouanda Moussoki, Un jour viendra

23 ans, Congo Brazzaville

 

Yaovi Fabrice Agiblemagnon, Ma muse

24 ans, Lomé (Togo)

Mentions spéciales Lycée

Savero Lacirignola, Fuoco ardore

19 ans, Istituto Tecnico Economico Vito Vittorio, Bari (Italie)

 

Anca Stefania Coltan, Chante-moi,

17 ans, Collège National Spiru Haret, Bucarest (Roumanie)

 

Cécile-Marie Lajambe, Inachevé

16 ans, Saint Etienne

 

Federica Perrelli, La Vita è Misteriosa

18 ans, Liceo Tecnico Biologico Chimico « Elena di Savoia » Bari, Italie

 

Briey Laetitia, Le lac aux miroirs

15 ans, Lycée Martin V, Louvain-la-Neuve, Belgique

 

Louis Frémondière-Godet, Le plus beau des astres

15 ans, Layon (49)

 

Mathéo Fin, La boucle infernale d’Alcatraz

16 ans, Lycée Frédéric Mistral, Nîmes

 

Théo Masse, Harcèlement

16 ans, Lycée Frédéric Mistral Nîmes

 

Elisa Gernez, Mon EquiSens Divine

15 ans, Lycée Théophile Roussel Saint-Chély-d'Apcher (48)

 

Estelle Perret, Lettre à ma sœur

15 ans Lycée Théophile Roussel Saint-Chély-d'Apcher (48)

 

Olgens Cénéjuste, Un cœur en pleur

18 ans, Collège La Sainte Famille (Haïti)

 

Mentions spéciales Collège

 

Théo Gounot-Jeanne, Envolez-moi

Collège « les Deux Rivières » Moulins-Engilbert

Classe de 5ème Enseignante : Mme Lelaidier

 

Irina Girault, Petit Matin

Collège « les Deux Rivières » Moulins-Engilbert

Classe de 5ème Enseignante : Mme Lelaidier

 

Juliette Rozale, L’âme de la nature

Collège Saint-Gély (34) 5e Enseignante : Mme Weyer

 

Dufey Arthur, Je goûtai à la tombée de la nuit

Collège Saint-Gély (34)   5e Enseignante : Mme Weyer

 

Marylou, Coppin, Poème

Collège Saint-Gély 5e Enseignante : Mme Weyer

 

Gaël Douzou, L’île de la liberté

Collège Saint-Gély (34) 5e Enseignante : Mme Weyer

 

Loïc Duckert, Rêverie

Collège de Fabrègues Classe de 5e, Enseignante :  Mme Elisa Sanchez

 

Raphaël Fruteau de Laclos, Au-delà du regard, un bout de terre

Collège Max Rouquette 4e Saint André de Sangonis

 

Benjamin Therond, Bientôt

Collège Pierre Mendès France 5e, Jacou Professeure : Mme Vernazobres

 

Eva Esteban-Lopez, Sincère amitié

Collège Pierre Mendès France 6ème Jacou Professeur : Mme Vernazobres

 

Anaëlle Uttaro, L’Appel de la nature

6e Collège Pierre Mendès France, Jacou

Professeure : Mme Annette Vernazobres

 

Chère et belle FRANCE, poème collectif,

Classe de 6e du collège Diderot,

Avec la contribution des élèves de CM2 des écoles du secteur :  Malataverne, Saint-Jean-du-Pin, Joliot Curie (Saint-Christol-les-Alès) et Marignac (Saint-Christol-les-Alès)

 

Anaëlle Olivier-Anglade, Je suis né attentat,

  Rouen

 

Chiara/Caleb Dubois, Qu’est qu’un homme ?

Collège d’Alzon, Nîmes, 13 ans

                                                     

Clémence Landragin, Les mots,

Collège St Joseph Pierre Rouge, Montferrier-sur-Lez, 11 ans

 

Rose Jugla, Haïku des quatre saisons,

12 ans, Collège Paul-Emile Victor, Agde

 

Dylan Coskun, Mon ami,

Collège Carbonne (31), 5e

 

Lila Lecoq, Si…

11 ans, Collège Marignane

 

Mathilde Soundron, Liberté,

14 ans, Louzon-au-Mont-d’Or (69)